Puppy Knight (Michael Sweater / Josue Cruz)

Tout commence dans un bar.
Le courageux Sparky vante la vie d’aventurier à son acolyte Pugsly tout en s’empiffrant copieusement.
Mais quand vient le moment de l’addition, la vérité éclate …. Ils n’ont pas une thune.
Prêts à partir à la recherche d’un trésor, pour combler leurs dettes, les deux aventuriers rencontrent un vieux fermier qui leur indique l’emplacement d’un trésor dans une cathédrale abandonnée.
L’affaire sent le piège à plein nez mais après tout … Qui ne tente rien n’a rien !

Un véritable travail d’équipe

Un dessin qui oscille vers le cartoon

Ce qui attire en premier lieu dans le Puppy Knight de Michael Sweater et Josue Cruz, c’est ce dessin rond et expressif qui évoque les grandes aventures telles que celles de Miyasaki ou Bone de Jeff Smith ( avec une petite touche Space Boulettes de Craig Thompson ).
Les personnages sont bourrés de mimiques hilarantes et l’univers fantaisie, à la sauce canine, est efficace, tout en respectant les codes du genre.

La méthode des deux artistes est rodée, comme nous le montre le petit cahier graphique publié à la fin de l’ouvrage.
Véritable travail à 4 mains, tout commence avec les ébauches de designs et les storyboards de Michael Sweater.
Puis Josue Cruz prend le relai pour donner du corps à l’ensemble.
C’est aussi lui qui a la charge de la couleur.
Cette association permet un certain confort pour chacun des artistes.
Josue Cruz peut ainsi se concentrer sur les personnages alors que la mise en page est entre les mains de son co-auteur.
Étant tous les deux dessinateurs, on imagine que Michael Sweater a voulu garder une certaine attache à la partie graphique tout en laissant une liberté d’interprétation à son collègue.

Et même si on pourrait rechigner sur un encrage qui manque un peu de coffre, l’ensemble graphique est plutôt réjouissant et on imagine déjà de possibles marges de progression.

Des aventuriers pas très sérieux

Une chasse au trésor un peu trop facile

En réalité, Sparky et Pugsly ne sont pas de grands aventuriers.
Toujours à sec, ils recherchent de petits trésors facilement acquis.

Sauf que, pour le coup, c’est un peu trop facilement acquis.
Car voilà, si ce ne sont pas de grands costauds, ils ne sont pas complètement idiots et savent très bien que cette quête pue l’entourloupe.

Cependant, ils ne sont pas dénués de courage et tentent le coup.
Sparky a un côté chevaleresque qui fonctionne assez bien. Il est conscient du danger qui l’entoure et n’hésite à l’affronter.
Pugsly, c’est un peu l’inverse.
Comme tout bon novice, il fonce sans trop réfléchir ce qui lui attire très rapidement des ennuis.
Du coup, le duo est bien équilibré.

L’intrigue, avant tout axée pour plus jeunes, est rythmée et multiplie les actes de bravoure allant de simples guerriers squelettes jusqu’au combat final contre l’instigateur de ce piège tordu.
Si l’action est bien présente, l’humour n’est pas en reste et le côté cartonnesque, présent dans le dessin, se retrouve aussi dans les dialogues et les situations mises en images.

On ne s’ennuie pas.
On en redemande même un peu plus.

En résumé

Puppy Knight de Michael Sweater et Josue Cruz est une série jeunesse hautement sympathique. 
Grâce à son ambiance cartoon, elle propose une aventure classique mais terriblement efficace qui pose les bases d'un univers en devenir.

Une première approche de la fantaisie qui fait sourire.

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