Vous aimez l’aventure ? La vraie, la grande, celle qui embarque, emporte et transporte vers des contrées lointaines ? Alors La Fleur perdue du chaman de K de Davide Morosinotto est fait pour vous ! 524 pages de bonheur intense et d’émotions fortes, à dévorer sans modération.
Laïla et El Rato
En cas de perte, merci de rapporter ce carnet
à l’hopital Santo Toribio,
calle de las Maravillas, Lima, Pérou
Coquette récompense à la clé
Tout commence par ce message, écrit à la main, sur la première page du livre.
Celle qui écrit ces lignes, c’est Laïla. Elle a 12 ans et elle va mourir.
Elle est malheureusement touchée par une maladie génétique rare et grave, appartenant au groupes des CLNJ (les céroïdes-lipofuscinoses neuronales juvéniles). Et même si son père est haut placé et sa famille extrêmement riche, ils ne peuvent rien pour elle.
Pourtant, c’est pour essayer de trouver un moyen de la soigner qu’ils ont décidé de l’interner à l’hôpital Santo Toribio de Lima qui bénéficie du meilleur service de neurologie du Pérou.
Elle se retrouve donc au milieu d’un petit groupe d’enfants malades, dont El Rato, un jeune garçon qui habite dans l’enceinte de l’hôpital, sans symptômes apparents.
C’est sa voix de narrateur que nous découvrirons en alternance avec celle Laïla pour raconter leur histoire et leurs aventures.
Car nos deux jeunes adolescents vont vite se trouver. Leurs caractères opposés et leurs connaissances du monde bien différentes vont leur permettre de se compléter et faire naitre une amitié profonde.
Rencontrer El Rato était la meilleure chose qui pouvait m’arriver.
Il était un peu plus grand que moi. Un corps chétif, la peau mate et des traits indigènes : un métis cholo (les Péruviens emploient souvent ce terme, même s’il n’est pas très respectueux).
Il m’avait l’air un peu zinzin, parfois. Quelque chose m’attirait chez lui, pourtant. Comme un bout de métal avec un aimant.
Tous deux portent un lourd secret que l’amitié va leur permettre de partager et d’alléger.
Un incroyable voyage des Andes jusqu’à l’Amazonie
La Fleur perdue du chaman de K est un grand roman d’aventure. Un voyage initiatique et une quête un peu folle.
En effet, les deux enfants vont découvrir un journal secret faisant mention d’une mystérieuse fleur indigène, utilisée par le chaman d’une tribu amazonienne pour guérir la folie. Cette fleur permettrait-elle de guérir Laïla ?
En s’appuyant sur les indices fournis par le journal, ils vont traverser le Pérou pour aller jusqu’au coeur de l’Amazonie, dans la selva, la forêt profonde.
Et ce long voyage ne se fera pas sans mal ni sans rebondissements. En train, en avion, à pieds. Les rencontres seront également nombreuses et plus ou moins heureuses.
Mais surtout, le temps leur est compté. En effet, l’état de santé de Laïla de dégrade rapidement et elle risque de ne pas atteindre son objectif.
Vous le comprendrez vite, la tension de l’aventure, avec ses obstacles et autres péripéties, se double d’un compte à rebours concernant la vie de Laïla. A cet égard, les illustrations d’Andrea Guerrieri et les mises en page jouant avec la calligraphie sont particulièrement réussies.
Cette aventure humaine, d’une belle intensité, et surtout extrêmement touchante, vous emportera. Vous ne serez pas en reste d’humour également. Les dialogues sont savoureux et les personnages attachants.
Pourquoi lire La fleur perdue du chaman de K ?
La Fleur perdue du chaman de K est un grand roman d'aventure, à la fois voyage initiatique et quête d'une vie. Avec son atmosphère pleine de mystères et d'émotions, ses rebondissements multiples et ses personnages attachants, Davide Morosinotto nous embarque dans un train lancé à toute allure, au coeur des paysages magnifiques du Pérou. Parce qu'il est question d'une vie. Parce que le temps est compté. Et parce que l'amitié est belle.
Une lecture vivante et vibrante, réhaussée par des illustrations et des mises en page qui font de ce roman une pépite.
COMMANDER SUR
Pour lire nos chroniques sur Muchacho et Guadalquivir